Etant donné un mur qu’y a-t-il derrière ?
L’absence que l’on imagine en noir et blanc ou en couleur,
un tic tac flou, une attente qui respire encore et qui regarde en frémissant,
une attente qui respire encore et qui grandit enracinée dans la peau. Est-ce
qu’il y a un soleil qui brille par procuration, est ce qu’il y a des nuages
abstractions qui se souviennent quand ils se levaient pour crever l’écran en
s’accrochant à des battements de cœur. Est-ce que l’on a mal derrière le mur,
est ce que l’on pleure, on chante, on rit ? Est-ce qu’il y a des sourires
qui permettent de trouver la chaleur perdue, est ce que l’on peut se réveiller
et jouir de l’oubli, est ce que le cauchemar vagabonde, est ce que le silence
devient illusion. Est-ce que l’âme s’endort si on ferme les yeux jusqu’à
errer, jusqu’à se perdre et tatouer la
peau squelette d’un cri qui se concentre de l’autre coté du miroir. Est-ce que
de l’autre coté du mur on garde en mémoire le rêve d’un impossible réveil.
Est-il possible de se perdre et d’oublier que l’on pouvait voler, que l’on
pouvait se voir, s’entendre et être sans s’arrêter ? Est ce que l’on peut
sentir sans avoir mal. Ici, de l’autre coté de l’autre coté du mur, les
sensations flottent et se perdent. Ici, de l’autre coté de l’autre coté du mur, on se
souvient qu’il est possible de se perdre et de s’accrocher à l’espoir qu’il y a
un soleil qui brille des deux cotés. Ici on se demande ce qu’il y a de l’autre
coté du mur …
M pour M
Je te retourne le compliment.
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